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Présentation de l’exposition

Architecture de la prison humaine

 

 

 

 â€‹Michel Foucault a tenté de définir dans « Archéologie du Savoir » le lien

 

étroit dans l’histoire de l’humanité entre le pouvoir et le savoir par rapport aux

 

modes de fonctionnement de l’énonciation. Dans « Surveiller et Punir », Michel

 

Foucault poursuit son étude par la compréhension de l’articulation du pouvoir et

 

du savoir sur le corps. Langage et Corps, les deux mamelles de l’Art… Le corps

 

affecté par son propre langage répondrait Lacan. 

 

 

 

 

Alors comment dessiner cette immense geôle ? Comment croquer cet édifice,

 

cette pulsion ? Van Gogh peint « La Cour de Prison ». Qu’est-ce qu’il peint ? Une

 

ronde d’hommes muets enfermés dans une cour dont on ne distingue que

 

l’architecture de la prison. On aurait pu aussi bien l’appeler « Architecture de la

 

Prison Humaine ». La métaphore utilisée par Van Gogh met en exergue la

 

problématique de l’artiste, son autisme face à l’événement.

 

Architecture… comme principe de  compréhension de l’édifice de

 

l’événement, qu’il soit littéraire, historique, politique, psychologique ou

 

sociologique. 

 

 

 

 

Et l’homme, au milieu de cette cour… qui voudrait se sentir libre. Libre de

 

pouvoir… libre de savoir… libre de se mouvoir… libre de dire. Et à chaque fois, les

 

barreaux se referment. Ou la mort pour l’empêcher de dire… Ou la folie quand il y

 

a trop à dire… Ou l’Ego qui en dit trop. A chaque attitude, l’homme construit lui-

 

même son chemin de ronde dans lequel  le silence reste de circonstances. Et

 

qu’est-ce qui en ressort ? Une musique éternelle… répétitive… la seule qui s’en

 

évade… pour dire. Pour dire quoi ? ​

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